Le Berger allemand
Mes anciens compagnons
Et les nouveaux
Je suis fidèle à la race du berger allemand depuis de nombreuses années. Ce sont des chiens "presque humains". Intelligents, sensibles, à la personnalité affirmée, et tellement affectueux. Si seulement leur durée de vie était plus longue! 10- 11ans d'accompagnement et la dure séparation... paralysie du train arrière à chaque fois. Pourtant, je reprends un chiot tout de suite, c'est un besoin nécessaire à mon chemin de vie.
Les divers problèmes:
Forte de ma longue expérience canine, voici ceux que j'ai traversés et que j'ai essayé de résoudre...
1. L'hyperactivité
Epuisant! Notre chiot a débarqué à l'âge de trois mois. Cadeau. Au début on pensait que son besoin incessant de bouger était normal. Jusqu'à 2 ans on sait que c'est la période remuante et remplie de bêtises. Mais là! A croire qu'il ne pouvait pas s'arrêter de bouger, de courir, d'aller et venir, de nous solliciter, d'aboyer pour un rien. Et je veux jouer, et renvoie-moi l'os, et je veux un câlin, et je renverse tout sur mon passage, et je me réveille en jappant au milieu de la nuit, bref: intenable!
Visite obligée chez notre vétérinaire et explications:
" Cette hyperactivité vient de sa petite enfance. Ce chiot a été prématurément séparé de sa mère alors qu'il est impératif qu'il passe les huit premières semaines de sa vie avec elle. C'est par leur mère que les chiots apprennent tout ce qui va leur permettre une bonne insertion au sein du groupe. On peut avoir le même genre de problème avec des chiennes que l'on fait se reproduire trop jeunes et qui ne savent pas éduquer leur progéniture. Le chiot hyperactif ne sait pas s'arrêter, il ignore complètement qu'on puisse mettre fin à une activité car un chiot pris de frénésie se voit normalement plaqué au sol par sa mère quand elle estime que ça suffit comme ça et il se le tient pour dit, alors que si cela n'a pu être le cas, le chiot va continuer comme une marionnette folle. Même au cours des jeux, ils mordent sans penser à mal. Ils font tout avec brutalité car leur mère n'a pas eu le temps de leur apprendre à inhiber leur morsure. Par exemple : quand un chiot mord l'autre et lui fait mal, la mère l'oblige à arrêter et lui en fait autant pour qu'il comprenne que c'est douloureux, et lui montrer comment faire semblant sans aller plus loin.
Ce genre de chien ne sait donc pas mettre le mot fin à quelque activité que ce soit: il mangerait trois gamelles de suite au risque de s'étouffer."
Que faire?
"C'est tout un travail de rééducation! Lui apprendre à contrôler son activité et à y mettre fin quand on l'ordonne. il faut impérativement qu'il puisse fixer son attention sur son maître, et comprendre le sens de ses gestes et de ses paroles. Si cela semble trop dur, on peut le faire sous la supervision d'un vétérinaire comportementaliste ou s'aider d'un traitement médicamenteux, prescrit bien sûr par un spécialiste."
C'est pas gagné! D'autant que le mien, pas de chance, fait aussi une insuffisance pancréatique ce qui exclut tout autre médicament en dehors de son traitement actuel... tant pis, je ferai avec "ma pile électrique!"
2. Insuffisance pancréatique
" L'insuffisance pancréatique exocrine (IPE) est une maldigestion qui résulte d'une perte totale ou partielle des sécrétions enzymatiques du pancréas exocrine. Elle affecte plus souvent le Chien que le Chat. L'IPE est majoritairement une affection acquise. L'atrophie acineuse dégénérative du pancréas est la cause la plus fréquente d'IPE chez le Chien: la race Berger allemand est prédisposée à la maladie qui se déclare chez le jeune adulte. Des facteurs génétiques d'une part et des facteurs auto-immuns d'autre part sont incriminés dans son évolution. Lors de pancréatite chronique, l'extension des lésions peut altérer les fonctions enzymatiques du pancréas exocrine. C'est le mécanisme étiopathogénique le plus décrit chez le Chat (notamment lors de cholangiohépatite associée]. Certaines tumeurs, de diagnostic tardif, sont également susceptibles d'altérer les capacités sécrétoires du pancréas exocrine. Toute maldigestion endo-luminale est compliquée par un syndrome de prolifération bactérienne et est majorée par des perturbations enzymatiques et endocrines intestinales. Il en résulte ainsi une carence calorique, protéique, et vitaminique (vitamines B12, E, K). Les signes cliniques apparaissent lorsque plus de 85 % du tissu glandulaire a été atteint. Les symptômes les plus fréquents sont: un amaigrissement, une diarrhée chronique, des borborygmes, un pelage terne,... Chez le Chien, le diagnostic repose sur le dosage de la TLI (valeurs de références comprises entre 5 et 35 ng/mL). Le dosage spécifique félin n'est pas validé en France. Le traitement médical inclut une supplémentation enzymatique qui est prescrite à vie, la gestion du syndrome de prolifération bactérienne et des carences vitaminiques. Des corticostéroïdes sont nécessaires lors de lésions inflammatoires associées. Des mesures diététiques renforcent l'efficacité du traitement médical."
En plus simple, le chien maigrit à vue d'oeil et ne fait plus que de la diarrhée... Une fois le diagnostic établi, j'ai donc dû trouver des croquettes hyper digestives et des substituts d'enzyme pancréatique donnés matin et soir. Maintenant tout va bien, il faut juste faire très attention à ce qu'il ne fasse aucun écart de régime.