Il fut laissé à l'abandon un certain temps mais depuis il a été entièrement rénové et fait maintenant partie du patrimoine à visiter.
Les instruments des lavandières
Le battoir La planche
Sert à battre le linge. Avec des rainures pour mieux laver
La brouette La caisse à laver ou cabasson dans le Loiret
ou encore triolo
Pour transporter le linge et le matériel. Pour s'agenouiller et se protéger des éclaboussures. Cette caisse était rembourrée de coussins, autrefois de paille.
Le savon La brosse
De Marseille, bien sûr! Pour frotter. Elle est faite avec la racine du chiendent.
L'hiver, elles transportaient un petit réchaud contenant charbon et braises qui chauffaient l'eau d'une bassine, afin de pouvoir y tremper de temps en temps, leurs mains gelées par l'eau froide du lavoir.
Témoignage d'une ancienne lavandière:
"Le linge était plus propre et plus souple qu'en machine parce qu'il était lavé avec de l'eau de source bien claire. A l'époque, le lavoir était noir de monde. Toutes les femmes du village s'y rendaient et toutes les pierres étaient occupées. Il fallait parfois se serrer pour laisser de la place à une laveuse qui arrivait. Le lavoir avait ses bonnes places et ses mauvaises. L'endroit idéal se situait en amont du courant, avant l'eau souillée par les autres lavandières. Mais par respect pour les autres femmes, le linge le moins propre était savonné et rincé près de la sortie. C'était le cas, par exemple, des bleus de travail. Sous le battoir des laveuses, les cottes des ouvriers côtoyaient un linge moins rustique. Trois ou quatre femmes venaient régulièrement laver les nappes en dentelle et le tapis qui recouvraient l'autel de l'église."
Lavandières du coin.
Et si l'on ne veut pas subir le babillage incessant des lavandières, il reste le Loing!